Voyage au pays dogon (Mali)| Le carnet de voyage d'une famille globetrotteuse

Posté sur3 années auparavant

Dans chaque édition de Cram Cram !, nos reporters en herbe ramènent un reportage pour te faire découvrir des gens sympathiques. Ce mois-ci... les Dogons du Mali, avec Mathieu et Marion !

Photo 1 (vous pouvez faire défiler les photos ci-dessus) : Pour arriver au Pays dogon, il faut emprunter des pistes toutes rouges car elles sont recouvertes de latérite. Il n’y a pas de routes goudronnées dans la région. Mais ces pistes sont bonnes, et très agréables pour voyager.

Photo 2 : Voici le village dogon de Yabatalou, où nous avons élu domicile quelque temps. Les Dogons sont l’un des peuples du Mali. Leurs maisons sont construites en argile, comme des poteries ; elles n’ont pas de fenêtres. Chacun, ici, vit dans plusieurs maisons. Les femmes, par exemple, dorment sous le toit de leur mari la nuit, mais vivent chez leur père tant qu’elles n’ont pas eu un troisième enfant.

Les Dogons, un peuple d'agriculteurs

Photo 3 : Voici le centre du village dogon. Lorsque le bâtiment est posé au-dessus du sol, comme sur des pilotis, et surmonté d’un toit en paille, il s’agit d’un grenier à céréales. Les Dogons, qui sont agriculteurs, y conservent leurs récoltes de mil. Dans les champs autour du village, on trouve aussi du riz, des haricots, des cacahuètes et des oignons.

Photo 4 :Pendant la journée, les hommes sont aux champs, les femmes vont au marché. Dans le village, il n’y a qu’une ou deux voitures. Les rues sont calmes. Les femmes portent leurs courses ou leur linge dans de grosses calebasses ou paniers, posés en équilibre sur leur tête et calés avec un morceau de tissu.

Photo 5 :Voici un plant de cacahuètes, sur le marché de Yabatalou. Les habitants du village les ramassent à la main ; ils les mangent crues, grillées ou bouillies. Mais la cacahuète sert surtout à préparer le mafé, un plat de riz et de viande, accompagné d’une sauce à la pâte de cacahuète.

Le mil, aliment de base au Mali

Photo 6 : Le mil (ou millet) est l’aliment de base de ce village. Pour s’en servir en cuisine, il faut le transformer en farine, en l’écrasant au pilon dans un mortier. Les femmes lavent d’abord le grain dans l’eau d’une calebasse. Elles donnent ensuite l’eau à boire aux chèvres du village. Elle mettent le mil dans le mortier et l’écrasent avec un pilon. Il faut près d’une heure pour produire 3 kg de farine, qui suffiront au repas de la famille. Dès 5 ans, les jeunes filles apprennent à piler.

Photo 7 :Dans les villages maliens, il y a toujours beaucoup d’enfants, beaucoup de soleil, beaucoup d’animation et de sourires. A Borko, sur le plateau dogon, Mathieu s’est improvisé chef d’une bande de galopins jouant à la petite guerre d’un bout à l’autre du village.

Photo 8 :Des petites bêtes, on en trouve plus dans la savane africaine que dans le métro parisien, bien sûr. Voici un scorpion qui trouvait l’envers de notre tapis de camping douillet. Il avait l’air plutôt embarrassé que nous lui retirions sa couverture, et s’est éloigné en zigzaguant tranquillement pour échapper au photographe. Méfiance tout de même.

Crocodiles sacrés du plateau dogon

Photo 9 :Voici une chauve-souris du village de Borko. Les enfants s’amusaient à lui lancer des pierres, alors qu’elle se croyait à l’abri, au somment d’un arbre. L’une des pierres l’a étourdie ; elle est tombée au sol.

Photo 10 :Mais qu’est-ce donc que cette brochette ? Il s’agit d’une brochette... de criquets. Ce sont les enfants du village qui ont réalisé cette chasse. D’après ce que nous avons compris, il s’agissait bien d’une brochette destinée à être mangée. Nous n’avons pas goûté ! Il paraît que cela ressemble aux crevettes.

Photo 11 : Le village de Borko, sur le plateau dogon, se distingue par ses crocodiles sacrés. Ils habitent une mare située au centre du village, et vivent en bonne entente avec les habitants, qui leur donnent les restes des repas à manger. Voilà un recyclage original. Lorsque nous sortions de nuit, dans ce village où il n’y a pas de réverbère, nous avions peur de marcher par erreur sur la queue d’un crocodile ! Mieux valait prendre une bonne torche.

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